Le domaine PARLI au coeur de la préservation et la transmission de cette tradition agricole provençale.
Cela fait maintenant 4 ans que la famille Gignoux a fait l'acquisition de terres agricoles entre Aix-en-Provence et Ventabren où elle y a planté 3 000 amandiers en agriculture biologique. Un projet de grande valeur chez Léonard PARLI, qui permettra également de maîtriser davantage la qualité de nos matières premières.
Un savoir-faire provençal presque extinct
Au tout début du XXe siècle l'amandiculture était une véritable tradition agricole de notre région. C'est ce qui a valu à Aix-en-Provence, à l'époque, le titre de "capitale de l'amande". Depuis, suite au développement de l'import et de la hausse des coûts de production en France, la culture provençale des amandes a été peu à peu délaissée.
Dans un paysage où l'amande Californienne est reine, représentant 80% de la production mondiale, l'enjeu d'une revitalisation de ce patrimoine agricole est de taille. Ceci est aussi dû à une consommation croissante de ce fruit sec en France ces dernières décennies, convoité pour ses propriétés bénéfiques pour la santé. L'amande a également une place importante dans la confiserie traditionnelle provençale, entre calissons et nougats, elle est au centre de la gastronomie régionale.
Une exploitation familiale
Tout comme la Confiserie Léonard PARLI, le domaine agricole est géré en famille. À sa tête, Léopold Gignoux, le fils cadet diplômé en viticulture et oenologie. Après plusieurs années d'expérience professionnelle dans ce secteur il décide de se dédier entièrement à ce projet. C'est avec passion et détermination que ce jeune agriculteur entreprend le défi de faire renaître ce savoir-faire oublié.
Le terrain s'étend sur dix hectares, avec la Sainte-Victoire à l'horizon, sur lequel s'alternent les rangées d'amandiers de variété "Lauranne" et "Ferragnès". La première autofertile, capable de se polliniser seule pour produire des fruits doux et croquants. L'autre autostérile, nécessitant son voisin pour féconder ses fleurs femelles, donnant des amandes très parfumées. Encore jeunes, ils commenceront à produire des fruits qu'à partir de 2025.
Des ambitions ancrées dans notre territoire
Au-delà de la volonté de favoriser les circuits courts et de s'assurer de la qualité de nos confiseries des matières premières aux produits finis, cette initiative a une envergure nationale. Membre de l'association "France Amande", réunissant l'ensemble des acteurs de la filière, Léonard PARLI s'engage à la relance de l'amandiculture française.
Le projet de la construction d'une casserie en constitue un élément-clé. En effet l'objectif est non seulement de pouvoir transformer nous-mêmes nos amandes, mais également d'offrir l'opportunité à d'autres producteurs de transformer les leurs et d'encourager davantage d'agriculteurs à se lancer dans cette culture bien particulière.
Crédit Photo : Léonard PARLI
