Les origines de la famille Parli
Tout au long des siècles et jusqu'au début du XXème siècle, les Suisses ont souvent dû quitter leurs montagnes. Après l'effondrement de l'empire napoléonien, les vallées des Grisons (Suisse ô combien profonde) ont été frappées de plein fouet par la très grande misère qui touchait le pays.
Marseille et l'Afrique du Nord tentaient certains audacieux. La cité phocéenne attirait alors de nombreux candidats par son ouverture sur le bassin méditerranéen. Les immigrés helvétiques excellaient dans de nombreux domaines comme l'horlogerie ou le négoce, mais aussi, ce qui est moins connu, dans le domaine de la confiserie. Les Suisses ne sont pas que chocolatiers !
De Flims à Aix-en-Provence
Les confiseurs suisses des Grisons ont fait de Marseille la capitale de la gourmandise au XVIIIème siècle. En 1793, on comptait 57 spécialistes sur une communauté de 278 personnes soit 21%. On comprend qu'à l'époque, être suisse ou confiseur était du pareil au même. Fin XVIIIème, début XIXème, Aix prend le relais de la cité phocéenne. C'est dans ce contexte que la Maison Parli trouve ses origines.
À Aix-en-Provence, un groupe se prépare à tenter sa chance à l'étranger. L'impulsion est donnée par la "Tante Générale", la troupe s'arrête à Aix. Le cœur de la ville bat du côté de la Cathédrale, les Suisses s'installent au nord de la ville. Les nouveaux arrivants connaissent l'art de confire les fruits et savent fabriquer d'excellentes confitures. La façon dont ils se sont formés dans leurs montagnes demeure un mystère.
Employés tout d'abord comme ouvriers confiseurs dans les pâtisseries aixoises, leurs compétences leur permettent rapidement de s'installer à leur compte. Ils migrent dans la ville même, au fur et à mesure de son développement.
La création de la maison
En quelques dates clés
"Entreprise familiale, la Maison Léonard Parli, est et restera une entreprise à échelle humaine, favorisant les contacts avec ses fidèles clients."
Pierre Gignoux
Une affaire de famille
Léonard Parli fait partie de la 1ère génération née en France, il dirige la confiserie jusqu'au début du XXème siècle. Son unique enfant, Adèle, lui succède à l'âge de 20 ans. Mariée à un militaire, elle s'occupe de ses trois garçons et de la société en osant même industrialiser la fabrication alors que sa situation ne lui confère aucun droit.
Pensez donc...21 ans en 1912 ! Deux de ses fils prennent le relais au côté de leur mère. L'un d'entre eux, René, épouse Renée, avec laquelle il aura une fille. Ensemble, ils maintiennent le flambeau pendant une dizaine d'année. Au décès de son mari, en 2001, Renée s'est vue confier la direction de la société familiale.
L’activité est reprise en 2018 par la famille Gignoux.
« L’histoire et la culture de la Fabrique PARLI sont aussi celles de notre famille. C'est avec enthousiasme que nous avons repris l’activité en juin 2018 et avec respect que nous nous attacherons à valoriser le savoir-faire historique de la Fabrique PARLI. En préservant le patrimoine gourmand de nos recettes traditionnelles, en vous offrant une excellente qualité de service.